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Hors du Temps

Serge Band vous propose de prendre un peu d'altitude et d'embarquer pour un voyage HORS DU TEMPS.
10 titres inédits pour les 10 ans du groupe, il fallait y penser!
Un anniversaire cela ne se fête pas seul et plusieurs collaborations (dont certaines encore secrètes chuuut) viennent enrichir ce nouveau projet.
Tonitruant, c'est promis!

Titres


Paroles

Hors du temps

(G. Queloz / T. Queloz)

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Chers auditeurs, chères auditrices
En direct de vos souvenirs et suspendu quelque part entre deux siècles
Nous avons le plaisir de vous présenter
Le tonitruant Serge Band et sa nouvelle production phonographique:
Hors du temps…


Puisque des morts chantent encore dans ma tête
Au rendez-vous du ciel et de la terre
Que l’arbre mort, lui sera de la fête
Ses silhouettes en jeux de lumière

Puisque ses branches semblent crever le ciel
En bras d’honneur face à l’oubli
Découperont nos orages en dentelles
Devenues perchoir d’oiseaux maudits

Qu’importe la poussière
Soulevée par le vent
Que s’éteigne la lumière
Qu’on survive en noir et blanc
Hors du temps


Puisque les minutes ne sont que des connes
Qui dépouilleront même les plus fiers
Qui dans le feu des aurores polychromes
Finiront par dessiner un enfer

Puisque on doit écrire avant de chanter
Pointer sa mine face à l’oubli
Comme on doit frémir avant de brûler
Flinguer ses soupirs face à l’ennui

Qu’importe la poussière
Soulevée par le vent
Que s’éteigne la lumière
Qu’on survive en noir et blanc
Hors du temps...

Au crépuscule

(G. Queloz / T. Queloz)

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A quelques pas de l’asphyxie sublime
Le cœur se bat pendant que l’esprit s’abîme
Le roi des ombres qui me tend la main
La colère gronde le ciel devient incertain

Au crépuscule j’entends
Au loin hurler les chiens
Au crépuscule je sais
Que je n’irai pas bien loin

J’avance, j’avance, tu sais
Jamais ne recule


A quelques pas d’une guerre annoncée
Mon reflet ment sur le goudron mouillé
Dans ces rues tristes, sales, fatiguées
Rien ne brille plus
Loin des cœurs tristes, sales, fatigués
Je partirai devant

Au crépuscule j’entends
Au loin hurler les chiens
Au crépuscule je sais
Que je n’irai pas bien loin

J’avance, j’avance, tu sais
Jamais ne recule

J’avance, j’avance, tu sais
J’avance, j’avance, tu sais
Jamais ne recule

Bâtisseurs

(G. Queloz / T. Queloz)

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Bâtisseurs de clochers
On remplit nos ciels trop vides
Comme on peut

Bâtisseurs de vérités
On remplit nos cœurs trop vides
Peu à peu, peu à peu

Construire des ponts douteux
Pour éviter le vide
Comme on peut, comme on peut

Voir se briser ces pierres
Qui nous semblaient millénaires
Peu à peu, peu à peu

Abattre les murs que j’ai bâti de mes mains
Sortir de l’armure que j’ai scellée de mes mains
Retrouver l’enfant perdu dans le temps


Monter toujours plus haut
Pour attraper nos échos
Comme on peut, comme on peut

Tomber d’un peu trop haut
Et s’en briser tous les os
Pour si peu, pour si peu

Abattre les murs que j’ai bâti de mes mains
Sortir de l’armure que j’ai scellée de mes mains
Retrouver l’enfant perdu dans le temps

Abattre les murs que j’ai bâti de mes mains
Sortir de l’armure que j’ai scellée de mes mains
Retrouver l’enfant perdu dans le temps

Le rêve américain

(G. Queloz / T. Queloz)

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Le soleil des hommes n’a qu’une couleur
C’est l’atmosphère qui nous sépare de lui
Qui parfois, parfois, le fait mentir


Au news info de ce matin
J’ai vu un dindon posé
Sur le drapeau américain

Toi qui m’avais parlé d’un aigle
Mais il n’en est rien
Sur le drapeau américain

Que reste-t-il de ces villes que tu m’avais racontées ?
Que reste-t-il de ces villes aux couleurs de la liberté ?


Au news info de ce matin
J’ai vu des flics tirer
Sur un gamin américain

Tu m’avais parlé d’égalité
Il n’en est rien
Sous le drapeau américain

Que reste-t-il de ce blues que tu m’avais chanté ?
Que reste-t-il de ce blues ? De ces chants pour la liberté ?


Alors j’ai baissé toutes les voix
Remonter les guitares

Comme s’il fallait prendre la route
Quoi qu’il en coûte
Comme un fantasme américain

Ce qu’il en reste, je m’en souviens, c’était ton rêve américain
Ce qu’il en reste, je m’en souviens, des guitares sous des doigts noirs

Par le nord

(G. Queloz / T. Queloz)

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Pour esquiver les coups du sort
Nous partirons par le nord
En passant nous y enterreront
Nos larmes et nos foutus remords

Que ceux qui tombent autours de moi
Ne restent à jamais sans voix

Pour l’honneur des frères tombés
Nous partirons par le nord
Surtout ne pas se retourner
Sur cette ville qui fume encore

Que les trésors qui y ont brûlés
Trouvent une voix pour les raconter

Que mes fils me pardonnent
Pour ceux que j’aurai fait tombés
Et que mes filles me pardonnent
D’avoir trouvé ma liberté


Pour esquiver les coups du sort
Nous partirons par le nord
Passé la méditerranée
Combien y resteront noyés ?

Que ceux qui coulent autours de moi
Ne restent à jamais sans voix

Que ma mère me pardonne
J’irai faire résonner sa voix
Que mon père me pardonne
J’irai faire résonner sa voix

Que les diables me pardonnent
Pour ceux que j’aurai fait tomber
Que tous les dieux me pardonnent
D’avoir trouvé ma liberté

Par le nord…

Aux lumières des années soixante

(G. Queloz / T. Queloz)

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Un transistor qui chante encore
Une poupée de porcelaine à peine ébréchée
On croirait voir ses yeux briller
Aux lumières des années soixante

Un vieux Vinyle qui tourne encore
Comme un voyage au-delà même de l’atlantique
D’où venaient ces guitares électriques
Aux lumières des années soixante

Une nostalgie comme un interdit
Comme un mirage, un éclair au dos des blousons
De ces presque mauvais garçons
Aux lumières des années soixante

Si tu trembles encore
Rien que d’en parler


Dans un carton trop bien rangé
Comme une poussière qui sent un peu la liberté
Juste un soir je voudrais chanter
Aux lumières des années soixante

Si tu trembles encore
Rien que d’en parler

Si tu trembles encore
Viens me retrouver
Aux lumières des années soixante
Aux lumières des années soixante

Qu’avons-nous fait de nos rêves

(G. Queloz / T. Queloz)

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Le clown n’a plus la mine des grands jours
Son maquillage a coulé sous ses larmes
Ses pitreries qu’on a dépouillées d’amour
Son numéro a perdu de son charme

Pachydermique danse en sortant de la piste
La larme d’éléphant dans sa boite en coulisse
Tombées les plumes qui trônaient sur sa tête
L’étoile filante redevient la bête

Qu’avons-nous fait de nos rêves ?
De ces étoiles dans nos yeux ?
Allez, vite avant que l’on crève
Je veux t’en donner un ou deux


Mais que dire de ce lion qui n’a plus de dent
Sous sa couronne trônent des implants
A bouffer des pâtés pour chaton
C’est peu dire qu’on le prend pour un con

On finit par comprendre que tout est faux
Sur le bout de ses doigts, chacun son numéro
La sciure volant sous les pas des chevaux
Et la lumière narcose les cerveaux

Qu’avons-nous fait de nos rêves ?
De ces étoiles dans nos yeux ?
Allez, vite avant que l’on crève
Je veux t’en donner un ou deux


Chacun son rôle
Je connais le mien
Chacun son rôle
Y retourner demain

Qu’avons-nous fait de nos rêves ?
De ces étoiles dans nos yeux ?
Allez, vite avant que l’on crève
Je veux t’en donner un ou deux

Qu’avons-nous fait de nos rêves ?
De ces étoiles dans nos yeux ?
Allez, vite avant que l’on crève
Je veux t’en donner un ou deux…

Idem (avec Pauvre S)

(S. Maniez)

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Moi je nage comme je peux dans les mers finissantes
Moi je marche dans l’écho des montagnes franches
Et si nos âmes sont folles, puisse la folie être grisante
Comme un dernier verre de trop, un front lourd qui penche
Un front lourd qui penche

Je vacille au loin sur des trottoirs d’écume
Je m’élance profond dans le noir et la brume
Pour qu’enfin à l’horizon s’éveille un matin blême
Pour que s’écrive une chanson ou juste pour que l’aube nous retienne
Pour que l’aube nous retienne

Toi ton sang tremble-t-il pareil ?
Comme vagues et feuilles au gré du vent
Quand nos âmes seront lasses d’être vieilles
S’en iront-elles comme s’en va le beau temps ?
Pour nous la terre deviendra la même, pour nous la bière sera idem


Moi j’allume comme un phare des étoiles dérivantes
Moi je franchis des cimes comme d’autres tentent leur chance
Et si nos cœurs sont saouls, puisse l’ivresse être filante
Astre au-dessus de l’abîme, la défaite appelle la revanche
La défaite appelle la revanche

Je tangue en cadence sur des barques salines
Je griffe le ciel quand les notes ravinent
Là au bout de nos doigts, c’est la nuit qui s’allume
Pour que retentissent nos voix et que nos chants les parfument
Que nos chants les parfument

Toi ton sang tremble-t-il pareil ?
Comme vagues et feuilles au gré du vent
Quand nos âmes seront lasses d’être vieilles
S’en iront-elles comme s’en va le beau temps ?
Pour nous la terre deviendra la même, pour nous la bière sera idem

3,2,1... Zéro

(G. Queloz / T. Queloz)

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Rivière si tranquille qu’il semble inutile d’apprendre à nager
Cette eau si limpide qu’il semble impossible de pouvoir s’y noyer
Une vague après l’autre, surtout ne pas sombrer

Le doute s’invite dans cet hiver qui semble trop durer
Dans une aquarelle un peu floue aux senteurs anisées
Ton sang qui se déveine pour trois mots balbutiés

Garde un peu de force
Pour les coups que tu donnes
Que ta voix soie féroce
L’ennemi abandonne
3,2,1… Zéro, dernier KO
3,2,1… Zéro, le verre de trop !


Rivière de mensonges qui semble facile sur laquelle naviguer
Le cœur en éponge déjà trop gorgé, on ne se voit pas couler
Malgré tous ces cris, tous ces cris

Les ongles rongés face aux nuits indociles, les yeux trop gonflés
La lumière qui s’éloigne il devient difficile même d’en distinguer
Un peu de vérité, un peu de vérité

Garde un peu de force
Pour les coups que tu donnes
Que ta voix soie féroce
L’ennemi abandonne
3,2,1… Zéro, dernier KO
3,2,1… Zéro, le verre de trop

Bande de Sauvages

(G. Queloz / T. Queloz)

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A trop entendre d’en dessous
La voix des fous qui crient aux loups
Pleurer avant d’être mordu
Faire comme le reste de la tribu
De l’âge de pierre jusqu’à notre air
On reste une vraie
Bande de sauvages

Na nanana nanana nana na
Na nanana nanana nana na


A trop entendre des égouts
Le bruit des rats qui comptent leurs sous
A trop lécher tous ces vieux culs
Pour voir briller un tas d’écus
De l’âge de fer jusqu’à hier
On reste une vraie
Bande de sauvages

Na nanana nanana nana na
Na nanana nanana nana na


A trop attendre sans y croire
L’apocalypse annoncée
Flattant nos égaux dans des miroirs
En l’attendant on va chanter
De l’âge du feu à nos adieux
Ça n’va pas mieux
Bande de sauvages

Na nanana nanana nana na
Na nanana nanana nana na


Vous pouvez maintenant détacher vos ceintures
Nous espérons que vous aurez fait un sympathique voyage
Hors du temps avec nous
Allez Serge Band vous salue
On s’retrouve au… prochain nuage

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