Seconde production du groupe, ce mini album de 4 titres inédits enregistré à nouveau au studio
Tortion de Russin enrichi le répertoire du groupe avec des titres rock puissant comme « Carnaval »
ou encore « Loin de vos villes ».
On notera la présence au clavier de Rudy Teuscher.
Ce soir tu danses entre les bras de la nuit
Ce soir pour toi, tout semble permis
Derrière les artifices sur ta peau
Derrière les artifices, ton manteau
Ce soir tu danses entre les bras de n’importe qui
Ce soir pour toi tout semble permis
Derrière les viles traces du passé
Reste des plaies si dures effacées
C’est le dernier carnaval
Des vampires c’est le dernier bal
C’est le dernier carnaval
Il faudra bien tomber le masque
Si tes réveilles n’étaient pas si difficiles
Si tes sommeils ne se font plus dociles
Ces peut-être marqués au couteau
Les frissons crépitant de ta peau
Et ces appels, cette fièvre en assaut
Rendent plus belles la mine des salauds
A vouloir toujours tutoyer le pire
Se perdre au triste point de se maudire
C’est le dernier carnaval
Des vampires c’est le dernier bal
C’est le dernier carnaval
Il faudra bien tomber le masque
C’est le dernier carnaval
Des vampires c’est le dernier bal
C’est le dernier carnaval
Il faudra bien tomber le masque
Laisse un peu pleurer la pluie
Qu’elle lèche nos blessures
Qu’elle adoucisse nos fêlures
Laisse le temps courir
Qu’il rattrape nos erreurs
Laisse un peu le temps mourir
Qu’on puisse se retrouver à l’heure
On attend tous quelqu’un
Une femme dont on ne se souvient
Que par le parfum
Un reflet marqué au fusain
Coule, coule sur ta joue
Les dernière perle de nous
Roule, roule sur ton cou
Les baisers salés des amants fous
Laisse-moi le silence
Dernier témoin de nos errances
Laisse les aiguilles courir
Nous serons loin avant le pire
On attend tous quelqu’un
Une femme dont on ne se souvient
Que par le parfum
Un reflet marqué au fusain
On attend tous quelqu’un
Cette femme qui me tendait la main
On attend tous quelqu’un
Une femme dont on ne se souvient
Que par le parfum
Un reflet marqué au fusain
C’est dans son bois, dans ses veines
C’est là que mon cœur saigne
C’est sous tes doigts, dans sa voix
Que l’on fera taire les tumeurs
Ce sera la parade à nos haines
L’automne de nos déveines
Toute la peine qu’on se fait
N’aura plus bien d’importance
Tout la peine qu’on se donne
Que trouvent fin nos doléances
Une guitare
Pour que l’on puisse enfin
Les peines des Hommes, couvrir
Une guitare
Pour que l’on puisse enfin
Les tombes des Hommes, fleurir
Une guitare…
C’est au talent qu’on la façonne
Pour qu’à l’estrade elle résonne
De l’Homme elle deviendra la voix
De celui qui n’en a pas
Et dans la chaleur de ses cordes
Fera mourir peurs et discordes
Toute la peine qu’on se fait
N’aura plus bien d’importance
Tout la peine qu’on se donne
Que trouvent fin nos doléances
Une guitare
Pour que l’on puisse enfin
Les peines des Hommes, couvrir
Une guitare
Pour que l’on puisse enfin
Les tombes des Hommes, fleurir
Une guitare…
Tambours battants qui viennent de mille pas
Et qui résonnent loin derrière toi
Temps-morts brûlant au sein de lois
Visages marqués de lumières agressives
Cherchant du regard une autre rive
D’autres espoirs que ces caresses fictives
Loin de vos villes
Loin des troupeaux qui nous rendent imbéciles
Loin de vos villes
Loin de tous ces fantasmes futiles
Impossible d’ici de voir le ciel
La nuit victime de chantage cruel
Je me souviens pourtant qu’elle était belle
S’en aller loin de ces fumées toxiques
Retrouver la nature hypnotique
Là où nos gloires se passeront de fric
Loin de vos villes
Loin des troupeaux qui nous rendent imbéciles
Loin de vos villes
Loin de tous ces fantasmes futiles
Loin de vos villes
Loin de vos villes
…
Loin de tous ces fantasmes futiles